Revue du marché - Troisième trimestre de 2024
Saviez-vous que?
Nos fonds communs de placement en sont à leur cinquième année d'existence. Nous sommes fiers de constater qu'ils ont connu un franc succès, à la fois pour notre entreprise et pour nos clients. Les résultats générés depuis octobre 2019 ont été solides - les rendements annualisés s'élèvent dans les deux chiffres pour les deux stratégies d'actions. Ces fonds ont donné un accès complet à nos stratégies, tout en améliorant à la fois le coût d'exécution et l'accès à nos meilleures idées, même pour les comptes les plus petits. Pour notre société, cela représente un gain de temps précieux, nous permettant de nous concentrer sur la sélection des titres et la communication, plutôt que sur la mise en œuvre. Par-dessus tout, nous tenons à exprimer nos plus sincères remerciements à tous nos clients. Votre confiance et votre soutien accordés lors du lancement ont contribué au grand succès de ces fonds.
Le troisième trimestre de 2024 a généré des rendements positifs pour les investisseurs, tant pour les actions que pour les obligations et les liquidités, alors qu’une baisse de l'inflation et la réduction des taux d'intérêt ont été favorables.
Les revenus représentent une force majeure du marché haussier, puisque 80 % des entreprises ont dépassé les attentes au cours du dernier trimestre, alors que la moyenne sur cinq ans se situe à 77 %.
En dépit d'une certaine volatilité, les actions mondiales ont enregistré des gains au troisième trimestre 2024, avec une hausse en dollars canadiens de 5,1 %. Le marché des actions canadiennes a été parmi les plus performants, affichant une progression de plus de 10 % au cours du trimestre.
Le président de la Réserve fédérale, Jerome Powell, s'est dit convaincu que l'inflation retrouverait ses niveaux cibles, ce qui a permis à la Réserve fédérale de mettre l’accent sur le ralentissement des marchés de l'emploi. À la mi-septembre, la Réserve fédérale a réduit de 50 points de base ses taux d'intérêt, ce qui a entraîné une forte chute des taux de rendement courants des titres à revenu fixe.
RENDEMENT DES PRINCIPALES CLASSES D’ACTIFS ( $ CA)
Changement de leadership sur les marchés
Les changements des attentes relatives aux taux d'intérêt ont considérablement influencé les rendements sectoriels au cours du troisième trimestre. Au contraire des trimestres précédents, marqués par un leadership serré des titres liés à l'intelligence artificielle (IA) sur les marchés américains, cette période a vu un éventail plus large de secteurs réaliser de bonnes performances. Le graphique ci-dessous montre bien que cette rotation sectorielle s'est fait ressentir : les secteurs sensibles aux taux d'intérêt, comme l'immobilier, les services publics et les services financiers, ont mené le marché à mesure que les taux ont baissé.
PERFORMANCE SECTORIELLE DE L’INDICE S&P/TSX AU TROISIÈME TRIMESTRE DE L’ANNÉE 2024
Les sociétés à petites capitalisations et les actions internationales ont également enregistré de bons rendements, ce qui met en évidence les avantages de la diversification de nos stratégies. Au Japon, la volatilité a été considérable. Le marché a atteint des sommets en juillet, avant de subir une forte correction lorsque la banque centrale nippone a relevé ses taux d'intérêt. Les marchés chinois ont également explosé en réponse aux mesures de relance annoncées par le gouvernement - l'indice Hang Seng a grimpé de plus de 18 % à la lumière de cette nouvelle.
Revenus fixes
Le troisième trimestre a signalé le début d'une baisse générale de taux d'intérêt dans plusieurs économies. Aux États-Unis, une baisse significative de la masse salariale non agricole avec une hausse du chômage, ainsi qu'une baisse plus importante de l'inflation, a incité la Réserve fédérale américaine (Fed) à entamer une réduction de taux. Les rendements des obligations d'État ont fortement baissé par anticipation, ce qui a contribué à l'aplatissement de la courbe des rendements. La banque du Canada a également abaissé ses propres taux pour faire face à la baisse des coûts des biens et au fort taux de chômage.
Ces réductions de taux d'intérêt et la perspective de nouvelles réductions ont stimulé les rendements des titres à revenu fixe. En conséquence, le marché obligataire canadien a gagné 4,5 % durant ce trimestre. Les obligations des entreprises de première qualité, pour leur part, se sont bien comportées, avec une baisse de plus de 100 points de base pour une obligation à 2 ans au Canada.
Perspectives
Bien que les actions soient actuellement coûteuses, évaluées à leur 90e percentile sur les vingt dernières années, cela ne signifie pas nécessairement qu’une correction est imminente. En effet, les bénéfices des entreprises peuvent continuer à croître et atteindre leur juste valeur. De plus, les valorisations sont très hétérogènes. Les dix plus grands titres américains se négocient à une prime importante par rapport à leur moyenne historique, tandis que la plupart des autres actions, y compris celles de valeur et à petite capitalisation, se négocient à des multiples proches de leurs moyennes historiques.
Même si l'incertitude géopolitique ou l'adversité économique peuvent effrayer les investisseurs et avoir un impact négatif sur le marché boursier pendant un certain temps, nous restons convaincus du potentiel de rendement à long terme des sociétés détenues dans nos portefeuilles. En plus d’être profitables, elles présentent des bilans solides et des prix raisonnables.