2021 en résumé : COVID, chaîne d’approvisionnement, inflation et forts rendements boursiers
Malgré ce contexte, les rendements boursiers ont été vigoureux. Les actions canadiennes, américaines et mondiales ont toutes fortement progressées grâce au relâchement des restrictions liées à la COVID, à la liquidité monétaire abondante et à l’augmentation des bénéfices des entreprises. Les entreprises ont fait preuve d’une grande résilience et leurs bénéfices ont maintenant dépassé leurs niveaux prépandémiques, alimentés notamment par des mesures fiscales et monétaires très accommodantes.
Aussi surprenant que cela puisse paraître, la croissance des bénéfices a été le principal contributeur aux rendements boursiers de 2021. Pour le marché américain, à titre d’exemple, les bénéfices ont augmenté de 32 % l’an dernier alors que les multiples de valorisation se sont contractés de 4 %.
Une grande partie du rendement de 2021 s’est réellement déroulée au cours du premier trimestre. Lors du restant de l’année, les marchés ont progressé beaucoup moins rapidement.
En dollars canadiens, tous les secteurs industriels du marché mondial ont affiché une performance positive de plus de 10%. D’un point de vue géographique, l’Amérique du Nord a mieux fait que l’Europe qui a devancé l’Asie.
L’énergie, les services financiers et l’immobilier ont été les secteurs les plus performants à l’échelle mondiale. Au Canada, tous les secteurs ont obtenu des rendements positifs à l’exception de celui des matériaux, le sous-secteur de l’or ayant fléchi de -9,6 %.
Sur le marché des titres à revenu fixe, la variation des taux d’intérêt a été importante au cours des deux premiers mois de l’année. Puis, étonnamment, les taux obligataires ont complètement refusé de suivre le scénario macro-économique; au lieu d’augmenter alors que l’inflation commençait à décoller, les taux d’intérêt ont en fait baissé pendant le reste de l’année.
Perspectives
2022 est déjà désignée comme une année de la « Transition » :
D’un environnement pandémique vers une situation sanitaire plus normale ;
D’une reprise rapide de la croissance vers un environnement économique normalisé ;
D’une politique monétaire accommodante vers des banques centrales plus restrictives ;
Des subventions fiscales vers les dépenses des consommateurs et des entreprises ;
D’un environnement de faibles taux vers une hause de taux d’intérêt ;
De la surperformance des actions croissance vers celle des actions valeur.
Des bas taux d’intérêt combinés à des bénéfices positifs et un sentiment mitigé des investisseurs sont géné-ralement de bon augure pour le rendement des marchés boursiers. En règle générale, des hausses de taux d’intérêt bien mesurées et télégraphiées n’ont pas tendance à être perturbatrices.
La perception qu’auront les investisseurs de la prochaine transition de la politique de la Réserve Fédérale américaine (FED) sera essentielle. Une perception que la FED doive s’empresser d’agir en raison d’une inflation plus vigoureuse que prévu pourrait mener à un accroissement de la nervosité et un fléchissement temporaire des cours boursiers.
Saviez-vous que?
Après deux semaines en 2022, nos stratégies actions surperforment nettement, affichant des rendements positifs alors que leurs indices de référence sont en territoire négatif.
Pour inclure une cotisation REER à votre déclaration de revenus de 2021, elle doit avoir été effectuée au plus tard le 1er mars 2022. La cotisation REER maximale est de 18 % de votre revenu gagné, jusqu’à concurrence de 27 830 $ pour 2021 et de 29 210 $ pour 2022.
En ce qui a trait à votre CELI, depuis le 1er janvier 2022, votre espace de cotisation a augmenté de 6 000 $. Ainsi, le plafond total de cotisation au CELI depuis son introduction s’élève maintenant à 81 500 $ si vous aviez au moins 18 ans en 2009 et que vous êtes demeuré résident canadien depuis.
Nos fonds ont enregistré de solides performances en 2021 et depuis leur création :