2018 : Une crise fabriquée de toutes pièces
L’optimisme s’est fait damer le pion par le pessimisme sur les marchés boursiers en fin d’année 2018. La nervosité des investisseurs a notamment été accentuée par les anticipations de ralentissement de croissance économique découlant de tensions géopolitiques (guerre commerciale sino-américaine et Brexit) et d’une politique monétaire moins accommodante se traduisant par la hausse des taux directeurs. Une réévaluation des attentes de croissance future a eu un impact défavorable généralisé sur le prix des titres boursiers. C’est ainsi que 55 % des titres sur le marché américain et 58 % de ceux sur le marché canadien ont terminé l’année 2018 en recul de plus de 20 % par rapport à leur sommet.
Perspectives pour 2019 : Une année d'opportunités
En prenant un peu de recul, on remarque plusieurs éléments qui devraient s’avérer favorables : tant aux États-Unis qu’au Canada, l’économie se porte bien et le taux de chômage est à son niveau le plus faible depuis près de 50 ans. Les taux d’intérêt et l’inflation sont sous contrôle et la croissance des bénéfices demeure vigoureuse. De plus, comme les guerres tarifaires ne font pas de gagnants, il serait logique que la Chine et les États-Unis parviennent à s’entendre.
La bonne nouvelle, suite à une année comme on vient de la connaître est que, pendant un certain temps, il y aura plus de discipline sur les marchés. L’appétit des investisseurs pour le momentum et la croissance sans égard au prix payé n’aura plus la faveur. Il devrait être remplacé par la stabilité des bénéfices et par l’attrait des multiples d’évaluation.
Conséquemment, il y a un plus grand nombre de titres attrayants comme le démontre le graphique ci-dessous qui compare les multiples d’évaluation et leur ventilation actuels à ceux de l’année dernière pour les titres qui composent l’indice américain (S&P 500). On remarque rapidement que la proportion de titres ayant des multiples cours/bénéfices de plus de 20 a fortement diminué au profit des titres beaucoup moins cher ayant des multiples de moins de 10.
Il est également intéressant de remarquer dans le graphique ci-contre qu’historiquement quand le ratio cours bénéfice (P/E) moyen du S&P 500 passe sous les 15x, les années qui suivent donnent lieu à de vigoureux rendements.
Notre stratégie
Pour les gens d’affaires que nous sommes, la situation actuelle nous excite grandement du fait des nombreuses occasions d’investissement à prix d’aubaine. Nous profitons de l’opportunité en cours pour acquérir des titres d’entreprises de grande qualité à très bon prix qui devraient paver la voie à de solides rendements ajustés pour le risque pour les années à venir.
« Deux maladies très contagieuses, la peur et l’avidité surviendront constamment dans le monde de l’investissement. L’occurrence de ces épidémies demeurera imprévisible. Nous tentons simplement d’être craintifs lorsque les autres sont avides, et avides lorsque les autres sont craintifs. » – Warren Buffet
Saviez-vous que ?
REER, CÉLI ET HONORAIRES DE GESTION
Afin qu’elle soit incluse dans votre déclaration de revenus pour l’année 2018, votre cotisation REER doit se faire au plus tard le vendredi 1er mars 2019. Les limites maximales de cotisation REER sont de 26 230 $ pour 2018 et de 26 500 $ pour 2019. Pour le CÉLI, depuis le 1er janvier 2019 vos droits de cotisations ont augmenté à 6 000 $. Donc, les droits de cotisation totaux du CELI depuis son instauration en 2009 s’élèvent désormais à 63 500 $. Nos honoraires pour les comptes non enregistrés sont déductibles d’impôt, par conséquent veuillez les inclure dans votre déclaration de revenus et conserver vos factures trimestrielles.