Un fort rebond de l'or, des métaux et du secteur pétrolier

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Un résumé de la première moitié de 2016

La première moitié de 2016 a été marquée par le fort rebond du marché boursier canadien alors que l’indice S&P TSX a réalisé un rendement de 9,8%. Ce faisant, il efface son recul de 2015 et renverse la tendance en devançant les indices boursiers étrangers. D’ailleurs, le recul de 6,6% du dollar américain est venu amputer le rendement des titres étrangers en dollars canadiens (S&P 500 -3,0% et MSCI Monde -5,9%).

Quand on décortique la performance de l’indice S&P TSX au cours de la première moitié de l’année, on remarque les points suivants :

  • Les 2/3 des titres les plus performants étaient des titres du secteur pétrolier ou des titres de métaux;

  • Le secteur de l’énergie, malgré que les compagnies intégrées faisaient du surplace, était en hausse de 19,3% – expliquant 39% de la performance de l’indice (3,8% sur 9,8%);

  • Les titres aurifères, en hausse de 94%, ont expliqué 49% du rendement de l’indice tandis que le restant du secteur des matières contribuait à 11% du rendement de l’indice. Dans l’ensemble les matières expliquaient 60% du rendement du S&P TSX (5,9% sur 9,8%);

  • Comme les matières et l’énergie ont été responsables de 99% du rendement de l’indice, la combinaison des huit autres secteurs a été bien discrète n’expliquant que 1% du rendement des six premiers mois de l’année sur le marché canadien (0,1% sur 9,8%)

Le prix de l’or s’est apprécié, fort de l’incertitude liée à la décision de la majorité britannique de quitter l’Union européenne (Brexit). Aussi, les risques de dévaluation de devises découlant de politiques monétaires agressives contribuent à l’attrait de l’or. Pour ce qui est de l’énergie, les titres d’exploration et de production qui avaient grandement souffert du recul du prix du baril de pétrole depuis le milieu de 2014 ont fortement progressé depuis leurs creux de février dernier alors que ce rebond laisse entrevoir de meilleurs résultats et, du fait, diminue les craintes de détérioration irrémédiable des bilans.

Pourquoi Allard, Allard & Associés n'investit-elle pas dans l'or ?

L’impressionnant rendement des titres aurifères depuis le début de l’année (94%) explique près de la moitié de la performance de l’indice. On peut donc se demander pourquoi Allard, Allard & Associés s’abstient d’investir dans l’or. En fait, nous n’avons jamais investi dans des titres aurifères ou dans l’or, car, en gens d’affaires, nous ne croyons pas que cette industrie soit porteuse à long terme puisque la demande pour l’or est irrationnelle.

  1. À peine 10% de l’or extrait sert dans des applications industrielles, notamment en électronique. L'autre 90% est utilisé à des fins d’investissements et pour la fabrication de bijoux.

  2. En vertu de sa faible utilisation industrielle, la demande pour l’or résulte davantage des émotions que de la raison.

Notre stratégie

Notre stratégie ne change pas, le cœur de notre approche demeure le travail discipliné et rigoureux consacré à l’analyse et l’évaluation des résultats financiers d’entreprises profitables en mesure de verser des dividendes et dont le bilan est sain et les évaluations attrayantes. C’est cette approche qui nous a permis au cours des années d’obtenir des rendements supérieurs et nous demeurons convaincus qu’elle reste la meilleure façon d’investir à long terme puisqu’elle permet une saine combinaison de prudence et de performance.

Nouvelles

ALLARD, ALLARD & ASSOCIÉS OBTIENT UN PREMIER MANDAT INSTITUTIONNEL PAR L’ENTREMISE DU PGEQ

Initiative du chantier entrepreneuriat de Finance Montréal, le programme des gestionnaires en émergence du Québec (PGEQ) vise à confier des mandats de gestion à des firmes québécoises en émergence afin de les aider à percer le marché institutionnel.

Le processus de sélection et de suivi est effectué par un comité d’experts reconnus et indépendants composé de consultants en gestion d’actifs, de professeurs d’université et de gestionnaires de portefeuille de grandes firmes institutionnelles. Le comité est appuyé par la firme Innocap qui voit à la gestion du risque et à la supervision opérationnelle. Les investisseurs sont des régimes de retraite et des investisseurs institutionnels québécois pour qui le PGEQ permet une diversification accrue des sources de valeur ajoutée.

Allard, Allard & Associés a été retenue parmi plusieurs postulants pour un mandat en actions canadiennes qui a débuté en juin 2016.

AJOUT À L’ÉQUIPE D’ANALYSTES

Afin de bonifier notre groupe d’analystes, nous sommes fiers d’annoncer l’embauche de François Watier, CFA, EEE. En plus d’être détenteur d’un baccalauréat en finances de l’Université Concordia et de la charte du CFA, il est un expert en évaluation d’entreprises. Avant de se joindre à Allard, Allard & Associés, il a œuvré chez Duncan Ross Associés Ltée et à la Banque Nationale.

Auteur(s)

Alexandre Legault, Gestionnaire de portefeuille
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